AMITRAM - Tramway Touristique de la Vallee de la Deule


HISTORIQUE DE L’AMITRAM



Historique - Fonctionnement - Adhésion & renouvellement - Prestations

Collection : trams locaux - bus locaux - trams étrangers - bus étrangers - utilitaires - autres véhicules

C’est le 16 décembre 1968 que sont déposés les statuts d’une association nommée « AMITRAM ». Une mois auparavant, Claude GAY prenait possession de la motrice n° 638 ex ELRT. Ce tramway avait racheté en 1956 par Mr Scheerperel et entreposé dans son jardin de Leers. Il est rapatrié au dépot des Mongys de Marcq-en-Baroeul. L’Association comptre très peu de membres, il fallut donc communiquer sur son existence via des expositions et des voyages en 400 sur le Grand Boulevard. Moins de 10 ans plus tard, l’AMITRAM a bien grandi, aidé en cela par le publication de l’ouvrage « Au Fil des Trams », la bible de l’Histoire des tramways de la métropole lilloise.

En 1976, la motrice 638 a reçu une nouvelle peinture pour être exposée à la presse. Ceci afi de présenter le grand projet de l’AMITRAM : un musée vivant des transports et de la rue. La sauvegarde de tramways et d’autobus débute. Suisse, Belgique, France, les véhicule convergent vers le Port de Lille, premier lieu de la collection naissante de l’AMITRAM. Lille possède une voie métrique le long de la Citadelle. Quelques circulations ont lieues avec la motrice n° 74 de Neuchâtel attelée à un groupe électrogène. Le projet tomba à l’eau au bout d’un an.

En 1982, la collection AMITRAM déménage du Port de Lille pour arriver à Lille Tertiaire. Elle y resta 2 ans avant de partir pour Marquette, dans les locaux actuels (ou presque). Ces 2 années ont permis aux membres de retaper les véhicules sauvegardés. En 1984, la municipalité de Marquette nous propose les anciens locaux Kuhlmann de la rue Lavoisier. C’est l’effervescence dans l’Association. Toute la collection emménage dans ce vaste bâtiment. Il est si grand que des espaces d’expositions sont aménagés. Ce grand local permet à l’AMITRAM de passer une étape dans son développement. On parle maintenant de concrétiser l’idée d’un musée. Le bâtiment est aménagé progressivement par une partie des bénévoles afin d’acueuillir des visiteurs tandis qu’un autre partie travaille à la restauration du matériel roulant. C’est à cette époque qu’a été refait le TN6, le Chausson ELRT et la motrice 877 des TELB.

En 1988, 20 ans après sa création, l’AMITRAM fait rouler une nouvelle fois un tramway de sa collection. Il s’agit de la motrice 877 sur les rails de l’Avenue Industrielle à Marquette. Une navette en bus ancien permet de relier le bâtiment Lavoisier à la ligne de tram. 3500 visiteurs viendront voir les activités de l’Association durant ce weekend. Dès lors, le rêve d’avoir sa propre ligne de tramway va germer dans les têtes des membres de l’AMITRAM.

C’est à partir de 1989 que la création de la première ligne de tramway touristique de France va débuter, avec le concours des VNF et de la municipalité de Marquette. La ligne se construit en bord de Deule. Chaque ouverture de section, même de quelques centaines de mètres est une occasion pour faire une motrice, soit la 74 de Neuchâtel, soit la 5 de Fribourg, toujours attelées à un groupe électrogène. En 1992, la Ville de Marquette édifie le dépôt de la Deule pour nous permettre d’y garer les trams prévus pour l’exploitation de notre ligne. L’inauguration de la ligne eut lieu le 1er avril 1995. Elle s’étendait du Pont Mabile (Marquette) au Vent de Bise (Wambrechies).

La fin des années 90 est placée sous le signe de la restauration de la motrice 420 du Mongy afin de pouvoir exploiter une motrice symbole de notre métropole. Divers véhicules (bus et trams) rejoignent notre collection. Notre voie ferrée est aussi mise parfois à mal par les travaux d’agrandissement de la Deule. Des sections de berges se sont effondrées... mais nos rails ont tenus bon. Au point d’ailleurs de maintenir le terrain et ainsi éviter de plus gros dégâts. En 2000, la 420 rejoint la ligne touristique à la place de la Bernoise 175.

3 ans plus tard, la ligne arrive à la Ferme St Chrysole et totalise ainsi une longueur de 3 kilomètres. Durant les années suivantes, le site du terminus s’embellit avec la réhabilitation de la Ferme et la création du campement Deûle Insolite. En 2005, la motrice 307 des TRT est mise en service sur la ligne. Elle remplace la 304 qui était sur la ligne depuis 1995.

Du coté de la collection, la deuxième décennie années 2000 est mouvementée. Des véhicules en mauvais état et/ou issu d’autres réseaux quittent l’AMITRAM, faute de place. En effet, nous avions pour objectif le rapatriement dans nos locaux des véhicules encore stationnés au siège de Transpole. Ce jeu de chaise musicale débuta en 2010 pour s’achever 2 ans plus tard. Depuis janvier 2012, tous les véhicules préservés depuis 10 ans sont dans les locaux de l’AMITRAM.


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- COMMUNICATION -







ARTICLE PUBLIE LE



16 septembre 2014

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